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La rando alpine réinventée

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On pourrait croire qu'en matière de marche - un pied devant l'autre - tout a été inventé depuis des millénaires ... Et pourtant, le secteur ne cesse d'innover. Tour d'horizon.
publié le 27 mars 2009 à 6h52
(mis à jour le 27 mars 2009 à 6h52)

La randonnée estivale dans les Alpes n’a pas le vent en poupe? On le répète sur tous les tons depuis des années (lire ci-dessous). On peut aussi considérer la question sous un autre angle: si l’économie estivale globale de la montagne se porte mal, l’attirance du public pour la randonnée est de plus en plus forte. Parce qu’en ces temps de crises écologique et économique, on privilégie le loisir naturel et de proximité, mais aussi parce que toute une série d’acteurs alpins passionnés et dynamiques ne cessent d’inventer et d’innover. Exemples.

Les accompagnateurs en montagne

C’est une profession toute jeune, fondée en 1976. Son rôle dans le dépoussiérage de la rando alpine est essentiel. Les accompagnateurs, plus de 4000 en activité aujourd’hui, sont essentiellement implantés sur les territoires de montagne et regroupés au sein d’un syndicat national (Snam). Titulaires d’un brevet d’Etat sportif exigeant, ils sont éducateurs sportifs et enseignants. Ils ont depuis longtemps compris que la diversification de l’offre était essentielle: randonnées encadrées à la journée, à la demi-journée, sur 2heures , à la semaine, pour adultes, enfants, personnes handicapées, anciens… Refuges, cuisine et saveurs locales, lacs, histoire militaire, glaciers, contes et légendes, flore… Demandez leur exactement ce que vous cherchez, ils savent tout faire! (www.lesaem.org)

L’Office national des forêts (ONF)

«Retrouvance», c’est le nom donné à quatre itinéraires de rand