Shizuku Kanzaki est roulé comme une bouteille de saint-émilion, mélancolique comme un chasse-spleen, riche comme un producteur de romanée-conti. Kézako Shizuku Kanzaki ? Il est le fils de feu le fameux œnologue nippon Yutaka Kanzaki. A sa mort, ce vieux farceur n'a rien trouvé de mieux que d'organiser une compétition entre son Shizuku - qui n'y connaît goutte en vin - et un fils adoptif, jeune œnologue plein d'avenir. Son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra 12 énigmes concernant 12 vins de légende. Essentiellement français. Il découvrira alors un treizième et mystérieux vin, inconnu de tous, surnommé «les gouttes de Dieu». Enivrant. Et tout aussi déroutant. Les Gouttes de Dieu (1) sont un manga. Conçu «comme une dégustation qui commencerait par la fin». Et surtout le premier du genre à mélanger des bulles avec des canons. Avec un succès phénoménal. Trois millions d'exemplaires vendus au Japon où il fait depuis janvier l'objet d'une série télé, tandis qu'il booste les ventes des cavistes. Le succès est aussi colossal en Corée : 2,5 millions d'exemplaires avalés. Et déjà quelque 150 000 écoulés sur le marché français en moins d'un an. Du jamais vu pour un manga pour les grands.
Avril 2008, le premier tome traduit en français et livré par les éditions Glénat commence à s’échanger sous le kimono. Très vite, une petite communauté d’amateurs se crée sur Facebook, suppliant la maison d’édition de remettre sa tournée. Et d’accélérer la