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Libération

Pour le meilleur ou pour le pire

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Petit florilège des recyclages, pros ou pas, de la robe de noce.
publié le 17 avril 2009 à 6h52
(mis à jour le 17 avril 2009 à 6h52)

On peut offrir une seconde chance à sa robe de mariée. Revue des transformations pensées, détournements bizarres et essais de revente.

Customisation et pièces détachées

Tous les métiers évoluent, même dans la robe de mariée. Avant, on dessinait, on fabriquait, on ajustait sur la promise et au revoir.

Aujourd'hui, on parle aussi de transformation. Ana Quasoar, créatrice haute couture, effectue «20 % à 30 % de transformations» sur ses ventes de l'année. Et les prévoit. De son côté, la créatrice Delphine Manivet raconte qu'on lui «demande très souvent» si la robe pourra être modifiée par la suite. Mais «les jeunes filles vont rarement jusqu'au bout». Le passage à l'acte est «anecdotique».

Le changement le plus luxueux, que décrit Ana Quasoar, c'est la «customisation». A partir d'une robe fourreau (8 000 euros), «on incruste des dentelles et des broderies noires sur le haut et on remplace la jupe en tulle par des pétales de mousseline noire». 2 000 euros de transformation, gros budget mais une robe de gala à la clé.

Méthode plus modeste, jouer sur des parties amovibles. Delphine Manivet cite l'exemple d'un «jupon à l'ancienne, vintage» : «On enlève le dernier volant et ça se porte très bien avec un débardeur Petit Bateau.» Ana Quasoar évoque une jupe dont la partie basse se retire pour pouvoir danser le jour J. Et qui donne une jupe à mi-mollet pour la suite.

Enfin, encore plus rapide et économique : la robe de mariée en