Menu
Libération

«Une taxe criminelle contre les (gros) nichons»

Article réservé aux abonnés
Une Britannique richement dotée part en guerre contre Marks & Spencer qui veut imposer une surtaxe sur les soutiens-gorge de grande taille.
A bra designed by actress Jennifer Aniston is shown at Sotheby's auction house in New York, April 8, 2003. Over 40 bras designed by celebrities will be auctioned off online to benefit breast cancer research at USC/Norris and UCLA Jonsson Cancer Centers in Los Angeles. PP03040025 ODLY REUTERS/Jeff Christensen JC/HB (REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 7 mai 2009 à 18h06
(mis à jour le 7 mai 2009 à 18h08)

Elle ne veut pas être la vache à lait de Marks & Spencer, le plus important vendeur de lingerie en Grande-Bretagne. Une jeune femme de 26 ans a lancé une campagne contre une surtaxe imposée par l'enseigne sur le prix des soutiens-gorges de grande taille. Ce jeudi, la pétition de soutien sur Facebook avait déjà recueilli plus de 10.000 signatures.

Pour pouvoir participer à l'assemblée des actionnaires de Marks & Spencer et y protester contre cette pratique, Beckie Williams a acheté une action du groupe de distribution britannique après avoir vu ses protestations écartées par le service client. «Il y a trop longtemps que Marks & Spencer s'en tire avec cette taxe criminelle sur les nichons», proclame-t-elle sur son groupe Facebook «Busts 4 Justice».

Les partisans de cette campagne veulent que Marks & Spencer adopte «un prix unique pour toutes les tailles» de chaque gamme de soutiens-gorges et mette fin à sa pratique «injuste» de majorer de deux livres (2,25 euros) le prix des modèles à partir du bonnet DD.

Et la Britannique de souligner que les prix des autres vêtements ne varient pas en fonction des tailles et, donc, qu'il s'agit d'une discrimination de la part de Marks & Spencer à l'encontre des femmes les plus girondes.

Marks & Spencer rép