Elle ne fait pas dans la dentelle, la blogueuse Caroline avec son gros titre : «Avec Alli, tous aux chiottes !» Et la voilà qui s'énerve sur penséesderonde.mabulle.com : «Je ne supporte plus de voir fleurir sur tous les arrêts de tramway des pubs» pour la première pilule anti-obésité délivrée sans ordonnance, et désormais réputée pour les envies pressantes qu'elle provoque. «On meurt aussi de trop se gaver de saloperies qui enrichissent les labos.» Dans la même veine, Louloute poste ce commentaire : «Je l'ai essayée et je n'en ai jamais autant "chié". Plus de vie sociale, plus de vie sexuelle. Ton amoureux te prend pour une cinglée d'accepter de passer ta vie aux chiottes pour maigrir.» Et voilà Zézé qui renchérit : «Pour continuer dans la poésie et l'analyse économique, ça devrait aussi faire exploser les ventes de PQ.» Tous négatifs (et qui plus est en mode scatologique) les internautes ? Non.

«Automédication». Dix jours après sa mise sur le marché par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline, l'incroyable buzz créé par Alli dans la blogosphère fourmille aussi de femmes qui y croient. «Quel mépris, s'indigne Sterinarina. Alli est fait pour celles qui prennent trois kilos rien qu'en regardant les livres de recettes. Alors, si ça aide, pourquoi pas ?» Céline rebondit : «Je sens que je vais me faire lyncher. Je prends Alli depuis la semaine dernière. J'essaie de faire plus de sport, de manger équilibr