Et si le chewing-gum résolvait les petits tracas de la vie quotidienne ? Curieux, hein? Telle est pourtant l’affirmation du groupe Wrigley, le numéro 1 du chewing-gum dans le monde. Il ne fait pas là allusion aux qualités d’adhésif offertes par ce produit qui peut dépanner pour un petit bricolage. Mais à des propriétés plus médicales et plus généralistes.
Bonbon. Ainsi est-il admis qu'après le repas, mastiquer un chewing-gum, sans sucre évidemment, diminue le risque de caries. Le mécanisme est simple: le bonbon stimule la salive, qui, elle, neutralise les acides, principaux responsables des caries. Dès la fin des années 80, les fabricants de pâte à mâcher s'associent d'ailleurs à l'Union française de la santé bucco-dentaire (UFSBD). Aujourd'hui, en France, 95 % des chewing-gums vendus sont sans sucre. Mais les bénéfices de la gomme iraient bien au-delà de la simple hygiène bucco-dentaire.
Alternative au grignotage qui fait grossir, solution antistress, aide à la concentration pour jeunes en panade scolaire. Rien que ça pour le seul bon vieux chewing-gum, apparu en France après la Seconde Guerre mondiale. La mastication aurait du bon : voilà le message qu’essaie de faire passer le groupe Wrigley, propriétaire entre autres des marques Airwaves et Freedent. Quitte parfois à forcer le trait. A en croire l’inénarrable dossier de presse de Freedent, la pâte à mâcher nous aiderait là où on ne l’attend pas. Pour maigrir, se déstresser, se concentrer.
Mâchouiller, affir