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Le vélo cale en ville

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Mobilité. Malgré la popularité des Vélib, la bicyclette urbaine n’est pas encore devenue un moyen de transport courant.
A woman rides a bicycle in Cambridge, central England in this February 20, 2008 file photo. Rising petrol prices, growing awareness of environmental issues and the popularity of cycling as a recreation sport has spurred a surge in demand for bicycles around the world and Taiwan, home of some of the world's biggest bike manufacturers, is reaping the profits. To match feature BIKES-TAIWAN/ REUTERS/Darren Staples/Files (BRITAIN) (REUTERS)
publié le 5 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 5 juin 2009 à 6h52)

Ce week-end, partout en France, c'est la fête du vélo. Les malins remarqueront que ce sont aussi les élections européennes. Mais les organisateurs de la fête du vélo ont vu venir le télescopage des dates et ont couvert leurs affiches de ce civique slogan: «dimanche 7 juin, allons tous voter à vélo». Pourquoi pas, en effet.

Il fait beau depuis quelques temps sur la France et sur Paris en particulier. Avec ce printemps engageant, et deux ans après la mise en service du système Vélib, on pourrait penser que l’usage du vélo en ville est entré dans les mœurs une bonne fois pour toutes. Mais Paris ne deviendra pas Amsterdam du jour au lendemain et, en région, la prégnance automobile n’est pas rien. Etat des idées reçues qui freinent, au travers de quelques phrases type que les professionnels entendent continuellement.

«C'est trop fatigant».

Si on habite un peu loin de son travail, si on n'est plus de toute première jeunesse, si on embarque dans un train de banlieue avant d'enquiller un trajet dans la ville centre, on trouve le vélo classique décourageant. Le vélo électrique et le vélo pliant apportent des réponses. C'étaient des raretés, on en voit maintenant même chez les gros calibres de la grande distribution comme Go Sport ou Décathlon. Certes, les quantités sont faibles: dans un Go Sport, deux modèles pliants, un seul électrique. Comme le souligne le responsable du rayon, les clients «ne viennent pas tellement ici pour ça».Sur le site de Décat