«Mon Dieu quel bonheur, mon Dieu, quel bonheur d'avoir un mari qui bricoooole… Mon Dieu quel bonheur, mon Dieu quel bonheur, d'avoir un mari briiicoooleeeuuuur…» Ainsi se chante l'hymne fétiche des magasins de bricolage.
Problème cette année : les maris bricolent moins et les marchands de tournevis ont moins de bonheur. «Pour la première fois de son histoire», le marché du bricolage ralentit. L'histoire du marché du bricolage ne remonte sans doute pas jusqu'au silex poli, mais la Fédération des magasins de bricolage et d'aménagement de la maison (FMB) a présenté, mardi, des chiffres déprimants pour ses adhérents. Au lieu des 3 % ou 4% de progression annuelle qui caractérisaient le secteur depuis quinze ans, les résultats de 2008 sont à - 1,1 %. Information d'autant plus désagréable que la bricole est «un marché bastion», selon le mot de Pascal Malfoy, président de la FMB. Autrement dit, une pratique assez peu sensible à la crise et à la baisse du pouvoir d'achat. «Le besoin d'être bien chez soi gardant tout son attrait», écrit la FMB dans son dossier, le bricolage devrait peu souffrir. Sans compter que faire soi-même, c'est souvent payer moins cher.
Façade. Alors ? Eh bien, le bricolage, et son annexe le jardinage, ont été victimes à la fois du printemps-été pourri et de la baisse des transactions immobilières. Le beau temps pousse les tondeuses dehors et aide à se lancer dans de grands enduits de façade. Quant à l'immobilie