«Des sarouels ? Voici tout ce qui nous reste !» : c'est le genre de phrase qu'on risque d'entendre si l'on part en quête de cette culotte bouffante, nouvelle tendance de l'été. Chez les grands distributeurs comme dans les boutiques de créateurs, le sarouel semble victime de son succès, et on n'est pas loin de la rupture de stock.
Ultrachic. Venu d'Orient, froncé à la taille et aux jambes, ce pantalon fluide tient son originalité de ses côtés arrondis et de sa culotte ample. Touche ultrachic pour les unes, couche-culotte insupportable pour les autres, le sarouel ne laisse personne indifférent. Introduit il y a quelques saisons déjà, c'est l'année de sa démocratisation.
Pourquoi un tel succès ? «On est comme dans un pyjama, explique Emeline, 22 ans. Heureusement que c'est la mode, cela me permet de porter un vêtement dans lequel je suis totalement à l'aise, mais qui est assez bizarre esthétiquement parlant.» C'est ce côté très ample du sarouel qui a eu du mal à s'imposer. «Les clientes étaient réticentes au début, affirme une vendeuse d'un magasin Kookaï à Paris, et certaines le sont toujours. Mais le sarouel a été mis en avant par nos affiches publicitaires, et maintenant presque tout est parti !»
Cette culotte attire une clientèle très variée. Il y a le sarouel en coton ou en lin, plutôt baba cool, acheté au détour d'un voyage en Inde ou en Afrique. «Moi, c'est le design du sarouel qui me plaît, confie une j