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Libération

Dans la peau d’un étudiant venu d’ailleurs

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Vie de campus . La cité internationale universitaire de Paris proposait, hier, de tester l’accueil réservé aux étrangers.
publié le 8 septembre 2009 à 0h00

Se glisser dans la peau d’un étudiant étranger, c’était l’invitation lancée par la cité internationale universitaire de Paris, hier. Un jeu de rôle proposé à la presse afin de tester en vrai (voire de vanter) l’accueil réservé aux étudiants venus des cinq continents. Le hasard nous a donc dotés d’un passeport japonais, au nom de Chihiro Hayachi, inscrite en deuxième année dans une école de mode et nantie d’une bourse du gouvernement japonais de 1 050 euros. Pas la pire des situations.

L’accueil des étudiants étrangers est un défi pour l’université française : dans la capitale, les étudiants étrangers représentent 21,3 % de la population étudiante totale. Paris est la plus grande ville universitaire d’Europe. Avec une particularité historique : chez nous, contrairement à d’autres pays, s’inscrire dans un cursus universitaire ne suffit pas à régler tous les aspects pratiques de la vie de tous les jours. Loin de là.

Pour faciliter l’affaire, la Cité internationale universitaire a mis en place depuis sept ans, avec la ville de Paris, un dispositif de guichet unique : Office français de l’immigration et de l’intégration, préfecture de police, caisse d’allocations familiales, direction départementale du travail, mutuelles étudiantes, RATP. Autant d’administrations rassemblées pour gagner du temps. Mais pas suffisant pour apaiser tout le stress de l’étudiant étranger lâché à Paris sans maîtriser parfaitement la langue.

En tout cas, sous notre identité nippone, nous avons été aimableme