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Libération

Divorcer, la belle affaire

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Placage. Un seul être vous quitte… et gérer les enfants ou retrouver l’âme sœur devient difficile. Pour y remédier, vient de se tenir le premier salon du «Nouveau Départ».
publié le 10 novembre 2009 à 0h00

Tiens chéri, si on allait au salon du divorce samedi ? Non, ce n’est pas une blague : le week-end dernier se tenait à Paris le très sérieux salon du divorce, de la séparation et du veuvage. Une première. Le salon Nouveau Départ, c’est son petit nom. A l’heure où un mariage sur trois finit mal, c’est un véritable business de la séparation qui se développe. Les organisateurs du salon l’ont bien compris. L’objectif : attirer ceux et celles en manque de conseils face à une rupture. Hormis les traditionnels notaires, avocats et détectives privés, d’autres professionnels tentent de grappiller une part du gâteau. Revue des stands les plus inattendus de ce salon d’un nouveau genre qui a rassemblé 4 000 visiteurs.

Conciergerie. Ça commence fort avec un stand du lycée Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine. Celui de Jean Sarkozy, le fils du Président. Quel rapport avec le divorce ? On se demande. Ceux qui tiennent le stand sont en pleine séance de justification : «On colle tout à fait au salon. Quand des journalistes trouvent ça farfelu, ils ont tort !» Disons donc insolite. Jean-Claude Briquet, responsable des cours du soir au lycée, explique :«Le divorce peut avoir des conséquences collatérales. D'un côté, les enfants peuvent être un peu à l'abandon et quitter l'école. De l'autre, ces cours sont aussi destinés aux personnes qui n'ont pas fait d'études», par exemple des femmes qui, au moment de la séparation, se retrouvent dans l'obligation de travailler.