Et si on baisait vert ? Comment ? C’est simple, avec des préservatifs bio. Il a conquis les domaines de l’alimentation, du prêt-à-porter et des cosmétiques, le bio s’attaque désormais au sexe. Après les sex-toys écolos, voici les capotes vertes. Argument de vente ou véritable préoccupation écologique ? Difficile de savoir, lorsque la composition des condoms relève du secret de fabrication.

L’histoire de la capote bio commence il y a quelques années en Suède avec RFSU, une association pour l’éducation sexuelle. Ce sont les premiers à se lancer dans la production de préservatifs dits naturels. Les produits s’appellent les Nam Nam (à la fraise), les Birds’n’Bees (de couleur verte) ou encore les Mamba. On se les procure via le Net, dans les magasins bio et certaines parapharmacies.

Filière équitable. La différence avec des condoms classiques ? La marque promet que ces préservatifs sont en pur latex végétal, ce qui, au passage, est le cas de tous les préservatifs, excepté ceux en plastique (en polyuréthane), pensés pour les allergiques au latex. Mais contrairement à leurs homologues traditionnels dont les traitements sont à base de produits chimiques, les préservatifs RFSU ne contiendraient que des substances ajoutées naturelles. Y a-t-il aussi des lubrifiants et conservateurs naturels ? S'il en existe, la marque ne précise pas lesquels. Pour rester dans le créneau vert qui cible les tribus écolos-bio-bobos, il y a aussi les capotes éthiques. Autrement dit, issues