Comment faire quand dans votre entreprise vos employés sont de nationalités et de confessions différentes ? Comment organiser le travail en période de ramadan, accorder des congés pour le nouvel an chinois ou le Noël orthodoxe, et d'ailleurs c'est quand cette année le nouvel an juif ? Pour répondre au casse-tête que se posaient bon nombre de managers face aux requêtes de leurs collaborateurs, l'association IMS-entreprendre pour la cité (1), qui regroupe 250 entreprises nationales, a eu la bonne idée d'éditer un guide pratique d'une vingtaine de pages. Il rappelle le cadre légal français, fournit les calendriers des fêtes religieuses des trois religions monothéistes, mais aussi bouddhiste et hindouiste, rappelle les interdits alimentaires de chaque culte, et les coutumes de deuil. «Il est, par exemple de bon ton, selon le culte musulman, d'envoyer un mot à votre collaborateur de cette confession, quarante jours après le décès d'un de ses proches ou de ne pas prévoir des séminaires pendant Kippour», explique Benjamin Blavier d'IMS. Ces précautions ne sont pas compliquées à prendre, et c'est envoyer un signe de respect à ses salariés.»
Sur cette question de la religion des salariés, IMS avait préalablement constaté «un sentiment de réserve de la part des dirigeants. Ils la reportaient sur leur encadrement et le laisser se dépatouiller avec.» Seulement voilà, les chefs d'équipe avaient souvent tendance à traiter les requêtes de leurs collègues selon leu