Se coltiner un allergique au quotidien serait loin d’être une partie de plaisir. C’est du moins ce que révèle une étude réalisée par le Comité français d’observation des allergies (CFOA) (1), qui pointe là un problème fort concernant. Plus d’un quart de la population française souffre en effet d’allergies respiratoires (asthme et rhinite allergique).

Au premier abord, on voit mal le rapport entre les allergies respiratoires et les engueulades familiales. Mais commençons par le constat de l'étude le plus désagréable envers les allergiques : ces derniers sont souvent «irritables». C'est en tout cas de cette manière qu'ils sont perçus par 37% des personnes vivant à leurs côtés. Rien à voir avec un quelconque a priori, donc. «La nervosité, l'irritabilité est un des premiers signes de l'allergie», explique Jocelyne Just, pédiatre allergologue à l'hôpital Armand-Trousseau, à Paris.

Les véritables ennuis débutent le plus souvent dans la chambre à coucher. Près de la moitié des allergiques disent avoir un sommeil agité. Les conséquences collatérales ne manquant pas d'agacer les proches dans certains cas. «L'entourage peut être réveillé par les ronflements provoqués par l'obstruction nasale propre à la rhinite, explique Jocelyne Just,ou bien par les crises d'asthme, plus fréquentes la nuit pour plusieurs raisons, notamment à cause des acariens présents dans la literie.» D'où l'utilité d'une bonne housse antiacariens.

En ce qui concerne le logement, pa