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Libération

Eurostar: Filippetti dénonce «l’indignation bling bling» de Sarkozy

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Des passagers patientent à la station d'Ashford, le 21 décembre 2009 (AFP Ben Stansall)
publié le 22 décembre 2009 à 11h11
(mis à jour le 22 décembre 2009 à 11h29)

Ce mardi, vers 8h50 (heure française), un train Eurostar a quitté Londres en direction de Paris pour la première fois depuis la nuit de vendredi à samedi.

Le trafic des Eurostars devait reprendre progressivement dans la journée - comme Nicolas Sarkozy l’avait exigé hier lundi - avec deux trains sur trois entre 8h30 et 19 heures (heure française) au départ de Londres et entre 8h07 et 17h13 en provenance de Paris.

«Pas assurés d’avoir un siège»

A la suite des intempéries, le trafic avait dû être interrompu dans les deux sens, bloquant quelque 75.000 personnes. A la gare de Saint-Pancras, dans le centre de Londres, des centaines de personnes attendaient ce matin, sans avoir la certitude de trouver une place dans un train. Pour beaucoup, ces quelques jours ont été un calvaire mêlant attente et manque d'informations.

«Nous voyageons avec un jeune enfant et nous ne sommes pas assurés d'avoir un siège», déplorait Marc Stevens, 39 ans, accompagné de sa femme et de sa fille de 18 mois. Pour Cédric Berger, un autre passager, «ce sont les gens qui devaient voyager aujourd'hui et demain qui risquent de manquer Noël». Car seules les personnes dont le départ était prévu le samedi 19 ou le dimanche 20 décembre sont autorisées à voyager sur Eurostar ce mardi.

Dans ce contexte tendu, le