Un permis plus court, plus accessible et plus sûr : c’est le but du gouvernement fixé il y a un an. Au printemps, cette réforme entraînera des changements pour ceux qui veulent s’asseoir derrière un volant. Et au centre du nouveau permis, sera placée la fameuse conduite accompagnée, de son vrai nom «apprentissage anticipé de la conduite» (AAC), qui permet de se préparer à conduire deux ans avant l’examen. Pour ceux qui ont raté le coche à 16 ans, le gouvernement met en place la «conduite supervisée». Les jeunes de 18 ans, une fois le code passé et vingt heures de conduites effectuées, pourront se lancer dans une miniconduite accompagnée destinée à acquérir de l’expérience avant l’examen. Ils devront capitaliser 1 000 km. Quant à la nouvelle «conduite encadrée», elle devrait permettre aux élèves des filières professionnelles préparant les métiers de la route, de conduire avec l’accompagnateur de leur choix, un collègue de travail par exemple.
La formule existante de la conduite accompagnée sera, elle, simplifiée. Plus besoin d’avoir 28 ans pour devenir accompagnateur, ce sera désormais possible dès 23 ans. En revanche, il faudra toujours justifier de cinq ans de permis sans interruption. La durée maximale de trois ans pour parcourir les 3 000 kilomètres nécessaires avant le passage de l’épreuve pratique est supprimée.
Tramway. L'épreuve du code fera, elle aussi, peau neuve. Exit les questions vieillottes et incompréhensibles, place à 150 nouvelles questions, ax