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Libération

«Pas de Blackberry sur les pistes de ski !»

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Des PDG d’entreprises du CAC 40 témoignent dans un livre de leurs relations avec leur progéniture. Extraits.
publié le 5 mars 2010 à 0h00

Ils ont beau diriger les plus grandes entreprises françaises, ils bricolent. Certes, ils ont les moyens de recourir à des batteries de nounous mais les grands patrons sont si dépendants de leurs emplois du temps saturés et… de leurs téléphones Blackberry qu'ils sont obligés d'élaborer de fines stratégies pour voir (un peu) leurs enfants. Entre absence et culpabilité, ils tentent d'être de bons pères. Extraits, en exclusivité, de Patrons papas, paroles de dix dirigeants sur l'équilibre entre travail et vie privée.

Agenda surchargé

Pierre Fonlupt, président du directoire de Plus SA, 56 ans, deux enfants (23 et 25 ans)

«Il y a quelque temps, j’ai souhaité déjeuner avec mon fils en tête à tête. Il faut savoir se ménager ce genre de plages plus intimes avec chacun des membres de la famille. J’ai donc sorti mon agenda pour lui fixer un rendez-vous, et je lui ai proposé un déjeuner en avril alors que nous étions seulement en février : je n’avais pas de disponibilité avant. Cet agenda surchargé a généré un grand éclat de rire partagé !»

Le petit déj’ ou le chemin de l’école, des moments privilégiés

Frédéric Oudéa, président directeur général de la Société générale, 46 ans, quatre enfants

«Nous sommes, avec mon épouse, tous les deux soumis à la contrainte d'avoir peu de temps en semaine avec nos enfants, et un temps libre contraint le week-end. Un des moments privilégiés est celui du petit-déjeuner. […] Je me lève vers 6 heures, 6 h 30, et mes enfants vers 7 heures, dès qu'ils entendent les premiers bruits du matin. Quelque