Menu
Libération

Des ronrons anti-mouron

Article réservé aux abonnés
Thérrrrrrrrapie. Les chats appelés à la rescousse contre le stress dans des CD très félins.
(Flickr / accent on eclectic)
publié le 11 mars 2010 à 0h00

C'est fou jusqu'où le deuil d'un chat peut vous mener, quand même. Parce que là, mon Johnny, tu verrais maman, quatre mois après ton départ prématuré à 19 ans, mollement allongée sur le lit, avec ton doudou à la main, en train d'écouter les yeux fermés et un peu larmoyants un CD de Ronron. De ronrons plutôt, vu que ça n'a rien à voir avec ta bouillie, mais avec le son inimitable produit par les chats… Et commercialisé sous le joli nom nunuchon de «ronronthérapie» : 16 euros pour trente minutes sonores et un opus de Véronique Aïache, également auteure des Dix règles d'or du régime Okinawa ou de Trésors de la mer : la thalasso chez soi, aux éditions Tredanie (l) autour de son chat Plume et de sa découverte de cette thérapie par le ronron, apaisant, déstressant, etc. Une trouvaille dans un magasin bio de la banlieue de Paris. Fraîchement publié, on n'allait pas s'en priver.

Fennec. Ça donne quoi ? Un son jamais monotone ni monocorde, avec des hausses soudaines, un ton affairé et présent. Hop, le ronron s'emballe, se fait un peu plus fort, comme un ronflement d'apnéique et ça redescend, en note confiante et familière… Ça ou le bruit des vagues, hein, évidemment avec rien autour comme perturbations, c'est toujours trente minutes de bouffées sur le reste. A noter que si on n'a pas la présence «chaude et douce» de la bête, on n'a pas non plus la caisse à changer ni l'haleine de fennec post-boîte au poisson. Parfait quand