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Manger mieux, bouger plus : encore du chemin à faire en France

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Une personne âgée paye ses ses fruits et légumes le 5 mars 2008 sur un marché populaire de Marseille. (AFP Boris Horvat)
publié le 6 mai 2010 à 19h04
(mis à jour le 6 mai 2010 à 19h04)

Les Français mangent un peu mieux, avec un peu moins de sel chez les adultes, un peu plus de fruits et de légumes, mais bougent encore trop peu. Voici, à gros traits, ce qui ressort de l'évaluation du Programme national nutrition santé, présentée ce jeudi.

En matière de «promotion des bons comportements alimentaires» le PNNS, dont le deuxième (2006-2010) vient à échéance cette année, a rempli ses objectifs «de manière plutôt satisfaisante», estime l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Les messages, martelés depuis près de dix ans, sont bien connus: «cinq fruits et légumes par jour», «manger mieux, bouger plus», «moins gras, moins salé, moins sucré». Mais leur impact sur les comportements paraît limité. Entre 2002 et 2008, le pourcentage de personnes consommant 5 fruits et légumes a un peu augmenté, de 10,7 à 12,4%. Le pourcentage des adultes déclarant consommer du poisson au moins 2 fois par semaine est passé de 41,4 à 46,8% entre 1996 et 2008.

Les apports de sel ont baissé de 5,2% entre 1998 et 2006 chez les adultes. Le nombre des consommateurs de produits sucrés baisse un peu entre 2002 et 2008 (de 77,3% à 75,2%) mais celui des consommateurs de boissons sucrées augmente de 16,7% à 20,4% entre 1996 et 2008.

Sur ce point, le rôle des industriels de l'agroalimentaire est essentiel. Que ce soit dans la composition nutritionnelle des produits ou dans la qualité de l'information donnée au consommateur. Mis