La dernière campagne de la sécurité routière, ultra-dure comme l'indique son nom ("Insoutenable"), mise sur l'hyper-réalisme comme rarement. Rien à voir avec les premiers clips, au début des années 70. Quel chemin parcouru depuis les premiers messages de prévention ? Nous avons posé la question à Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité routière. Réponse en images.
«Le premier grand spot télé sur la sécurité routière est en fait un reportage télé de plus d'une heure datant de 1973. L'année précédente, 16 610 personnes étaient mortes sur les routes. L'équivalent de la population de la ville de Mazamet, dans le Tarn. Michel Tauriac, reporter à l'ORTF, a alors l'idée d'une émission qui montrerait tous les habitants de Mazamet allongés sur les routes. "Mazamet, ville morte" fut un électrochoc.»
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«36 ans après, en 2009, nous sommes d'ailleurs retournés à Mazamet pour une nouvelle campagne mettant cette fois en exergue le nombre de vies sauvées, 12 000 par an depuis (4200 morts l'année dernière, 5300 en 2005, ndlr). L'ironie de l'histoire, c'est que la commune comptait justement à ce moment là 12 000 habitants.»
«C'est dans la foulée de cette émission de 1973 qu'a été créée, la même année, la délégation à la sé