Caroline Simonds agit, parce que «Comme témoin, je ne m'habitue pas à l'hôpital.»
Tortell Poltrona: «On ne peut pas changer la politique, on peut améliorer la vie.»
Bernard Mangin, dit Alberto, capte, puis restitue, grimé, l'esprit d'une entreprise.
Bernard Mangin, dit Alberto, - fou du PDG 42 ans, clownanalyste. Il partage la paternité du titre avec deux autres clowns mais reste seul à vivre de cette profession. Diplômé du rire en sociologie et de l'école Jacques Lecoq pour l'improvisation et le mime. Aïkido, danse, art du théâtre en Inde et du masque à Bali, la rue en France et en Pologne, Bernard Mangin a bien roulé sa bosse avant de poser sa valise bariolée dans les séminaires et congrès de sociétés.
Acteur social et objecteur de conscience qui respecte l'humain, il refuse le qualificatif de clown d'entreprise. «Fou du roi des temps modernes» (sic), il a choisi ses princes auprès des dirigeants. «Je ne suis pas un service, ni un amuseur qui fait passer autrement les messages de la direction. Je fais une création indépendante, j'ai carte blanche, je travaille en toute liberté.» Leroy-Merlin, Poste et Télécoms, RATP, mairies et PME... les dircoms se l'arrachent. Il nie le succès: «Pour le grand public, je reste un illustre inconnu; 150 manifestations en dix ans, c'est peu. Je suis loin d'être débordé. Pour une société qui accepte, deux ont peur.» Peur de voir le discours officiel ridiculisé, la grand-messe car