Une crise cardiaque a sûrement eu raison de la Belle au bois dormant, si l’on en croit la récente étude qui fixe à sept heures, pas moins, pas plus, la durée d’une nuit parfaite.
On se doutait déjà que le manque de sommeil n’était pas nuisible qu’au teint. Ça se confirme : sur les 30 000 Américains du panel retenu par l’université de West Virginia, ceux qui roupillent moins de cinq heures, siestes comprises (soit 8% de la population), doublent leurs risques de développer des angines et des insuffisances coronariennes ou de faire un infarctus.
Retard. En revanche, ce que l'on était loin d'imaginer, c'est que les grasses matinées chroniques sont aussi dangereuses pour la santé. Les adultes qui passent régulièrement plus de neuf heures dans les bras de Morphée (soit 9% de la population) augmentent d'une fois et demie leurs risques de développer des troubles cardio-vasculaires par rapport à ceux qui s'en tiennent à leurs sept heures quotidiennes. Autrement dit, ceux qui sont systématiquement en retard le matin pour incapacité chronique à quitter le lit ne mettent pas uniquement leur emploi en danger. Les chercheurs qui ont mené l'enquête soupçonnent que trop de dodo affecte les fonctions métaboliques et le système endocrinien, favorisant du même coup les problèmes artériels.
Mais qu’est-ce qui est le plus grave ? Dormir trop ou pas assez ? Le groupe le plus exposé reste tout de même les moins de 60 ans qui font des nuits de moins de cinq heures. Autrement dit, ceux