Poupées, statuettes, victuailles… L’objet si merveilleux, religieusement déniché à l’autre bout du monde, peut s’avérer d’une flagrante inutilité une fois ramené à la maison. Tour d’horizon avec cinq voyageurs.
Paul Voyageur très peu acheteur
«Je suis grand voyageur mais très peu acheteur. Le seul truc qui me vient à l’idée est un boomerang de déco fait par des authentiques aborigènes, acheté à Sydney en 2006, que j’avais l’intention d’offrir, mais je me suis dit à mon retour que c’était un cadeau nase, donc je l’ai gardé. La seule fois où je l’ai montré, ça a été à Joss, elle-même de Sydney.»
Lauren Voyageuse bouffeuse
«Je ne ramène que de la bouffe. D'abord parce que je suis gourmande et ensuite parce qu'au moins, t'auras pas la nausée en regardant la poupée russe prendre la poussière. Sauf que j'ai encore les sauces à la grenade d'Iran qui accompagnaient à ravir les kebabs locaux. A la maison, je fais jamais de kebabs et, surtout, je vois pas quand je vais me servir de sauce à la grenade. Idem avec le piment portugais, les sauces à l'oignon américaines, et les pop-corns micro-ondés rapportés des States. Mais pour ce qui concerne la vodka et le caviar russe, j'ai jamais eu de problème pour tout finir.»
Emilienne Voyageuse nature
«J’essaie de ne rien acheter, mais je ramasse : du sable sur cette plage, un petit caillou sur cette route dans le désert, je cueille des fleurs pour mettre dans mon herbier. Je vole aussi, il f