La science ne souffrirait pas l’erreur ? Ben tiens ! Une bonne partie des objets indispensables de notre quotidien sont en fait le fruit de fausses manipulations, d’étourderies, d’essais ratés ou de plantages assumés par leurs auteurs.
Post-it
En 1970, Spencer Silver est bien ennuyé. Sa formule de colle forte ne marche pas. Non seulement sa glu a un faible pouvoir adhésif, mais en plus, quand on sépare deux bouts de papier attachés ensemble, la colle reste soit sur un bout, soit sur l’autre. Raté ! Quelques années plus tard, son collègue Arthur Fry cherche un moyen de fixer des marque-pages sur son carnet de chant sans en abîmer les pages. Il applique un peu de colle de Spencer sur des petits papiers et réalise qu’il peut s’en resservir à l’envi. Dès 1981, le nom commercial Post-it est inventé, et les notes repositionnables comptent aujourd’hui parmi les fournitures de bureau les plus courantes.
Bêtises de Cambrai
Ce petit bonbon à la menthe porte bien son nom. En 1830, un apprenti confiseur de Cambrai (Nord - Pas-de-Calais) se trompe dans ses manipulations. Son patron (ou sa mère, selon les versions de l'histoire) le tance vertement : «Oh ! Mais tu as encore fait des bêtises !» Comme rien ne se perd, les bonbons sont quand même mis sur le présentoir, dans le bac des friandises cassées vendues au poids. Et sont rapidement plébiscités par les gourmands. La recette est sauvegardée et, aujourd'hui, il se produit plus de 400 tonnes de bêtises par an.
Cellophane
On la confond souvent avec le film étirable, qui