L'épidémie n'en finit plus. Dernière victime en date, Niketown, sur la 57e rue. Il y a quelques jours , la boutique phare de la marque de sport à New York a dû se résoudre à fermer ses portes. Raison invoquée : la «sécurité» de ses clients face à une invasion de… punaises de lit. Depuis plusieurs semaines déjà, la Grosse Pomme se joue un scénario digne d'un film d'horreur de série B. Des centaines de milliers de Cimex lectularius (bedbugs en anglais) ont envahi la ville. Avant Nike, c'est le spécialiste de la lingerie Victoria's Secret, Abercrombie & Fitch, le magasin des adolescent(e)s à la mode ou encore l'Empire State building qui ont dû faire face aux sales petites bêtes. Sans parler des milliers de New-Yorkais qui ont un jour découvert les punaises dans leurs maisons et ont dû entamer la pénible tâche de la désinfection.
La seule bonne nouvelle, c'est que les punaises ne sont pas porteuses de maladie. Mais leur nette tendance à vous sucer le sang à la moindre occasion (elles laissent des marques similaires aux piqûres d'araignées) a créé une véritable psychose. A plusieurs reprises cet été, la plus petite rumeur sur des bedbugs dans tel ou tel magasin a suffi à provoquer des mouvements de paniques inconsidérés. Plusieurs psychiatres ont également affirmé que les punaises, qui se nichent partout et pas uniquement dans la literie, leur avaient amené de nouveaux clients, «effrayés par l'idée d'être dévorés vivants». Certains pe