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Libération

Je t’ai dans le cortex, mon cœur

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Amour. Une étude américaine a identifié les douze zones du cerveau qui donnent le top au coup de foudre.
publié le 4 novembre 2010 à 0h00

Finis les cœurs tailladés sur l’écorce d’un arbre ou gribouillés dans les cahiers des écoliers enamourés. Bientôt, en guise de témoignage d’amour, on risque fort de trouver de belles cervelles sur les troncs et dans les marges. Bye-bye «coups de cœur». Bonjour «coups de bulbe».

C'est désormais scientifiquement prouvé : l'amour vient de la tête et non de la cage thoracique. Selon une étude menée par Stephanie Ortigue de l'université de Syracuse (Etats-Unis), publiée dans The Journal of Sexual Medecine, lorsqu'une personne tombe amoureuse, ce n'est pas son cœur qui est à l'ouvrage, mais des parties spécifiques de son cerveau. Douze très précisément. Qui travaillent de conserve pour libérer en vrac dopamine, ocytocine et adrénaline. Un véritable philtre d'amour composé de substances super-euphorisantes qui rendent in love en seulement… cinq secondes chrono. Le cocktail est tellement détonnant qu'un nouvel amour provoquerait une sensation comparable à la prise de cocaïne.

Rationel. Mais même venant du ciboulot, l'amour n'est pas pour autant rationnel. Toujours selon Stephanie Ortigue, les sentiments affectent certaines fonctions intellectuelles. Et pas des moindre puisque les représentations mentales et l'image que l'on a de l'autre sont touchées. Ce qui explique les comportements étranges et le manque total d'objectivité sur son partenaire lors des prémisses d'une amourette. Autrement dit, la preuve scientifique que l'on peut vraiment perdre la