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Libération

«Trois ans après avoir déménagé, j’ai pris la route de mon ancienne maison»

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Au détour d’une rue, dans un métro, un magasin, ils déconnectent. Témoignages :
publié le 6 décembre 2010 à 0h00

«Quand on n'a pas de tête, on a des jambes.» L'adage de nos grands-mères s'avère relativement faux. En fait, quand on n'a pas de tête, on a surtout beaucoup d'humour. Quelques perles.

Estelle, 33 ans

«Mon étourderie est assez chronique, mais quand quelque chose m’occupe l’esprit, comme avant de partir en vacances, c’est pire. Ça m’énerve un peu, mais j’en ris. Par exemple, un jour au supermarché, je me suis trompée de chariot. J’ai payé toutes les courses de quelqu’un d’autre, je m’en suis rendu compte au moment de passer un gros paquet de couches, objet totalement inutile chez moi. Je suis déjà partie travailler en chaussons, j’ai déjà "perdu" ma voiture en ville. Ça fait rigoler les autres, aussi. Comme ce vigile qui m’a rattrapée alors que je venais de quitter le magasin avec deux chaussures différentes, et qu’aucune n’était à moi. Un jour, j’ai enfermé mon ami dans l’appartement. Il avait une réunion importante et n’a pas pu sortir de la journée. C’est la seule fois où ça ne l’a pas amusé.

«Ma plus grosse bourde, c’est quand j’ai oublié dans le métro un sac noir avec 25 pistolets de paintball. J’étais encore dans la station quand ils ont annoncé que la ligne était bloquée suite à un colis suspect, c’est là que j’ai réalisé que c’était à moi. J’ai eu trop honte pour y retourner…»

Jean, 54 ans

«En histoire, je suis imbattable, je retiens tout ! Par contre, pour les trucs un peu machinaux, je suis souvent "ailleurs". Par exemple, trois ans après avoir déménagé, j’ai nat