Une pensée pour ceux qui sont encore bloqués au Novotel de Roissy avec gamins et bagages pour cause de neige. Une autre pour leurs frères d’infortune qui durent renoncer à leurs vacances en raison d’un nuage islandais semant une panique enfumée. Parfois, les départs virent à l’enfer mais les victimes n’y peuvent rien : une fatalité de la nature leur est tombée dessus. Pour d’autres, c’est plus tordu. Leurs vacances, ils en rêvent comme tout le monde, et pourtant à chaque départ un truc fait que ça dérape. Ce sont des maudits des vacances, des abonnés à la poisse, des spécialistes de la scoumoune… Et aussi de mauvais compagnons de voyage car avec eux rien ne se passe bien. C’est par exemple l’hyperrationnelle qui se rend compte au moment d’embarquer que son passeport est périmé. Le petit malin qui raconte aux douaniers qu’il a des contacts secrets en Syrie avant de prendre un vol pour Israël. Ou encore des désorganisés qui ont réservé pour le mauvais week-end. Et ceux-là ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Pas la peine d'aller pleurnicher auprès de sa compagnie d'assurance. Pour être indemnisé, «il faut un événement aléatoire indépendant de la volonté de l'assuré», explique Mondial Assistance. Soit une maladie grave, le décès d'un proche, le cambriolage de sa maison, voire une catastrophe naturelle pour certains contrats. La maladresse, elle, n'est jamais couverte. Seule consolation, leurs mésaventures deviennent la blague préférée de leurs proches, prompts à caft