Menu
Libération

Digipost, ci-gît la paperasse

Article réservé aux abonnés
Numérique. Dès aujourd’hui, la Poste propose un «coffre-fort électronique» pour conserver des documents authentifiés (bulletins de salaire, relevés de comptes…). Reste à convaincre les particuliers de la sécurité du dispositif.
publié le 9 mars 2011 à 0h00

Prêt à libérer les étagères ? Brûler les factures et les relevés bancaires dans un hymne à la révolution verte et à la préservation des forêts ? La Poste signe la fin du papier avec Digipost, le coffre-fort électronique, accessible à partir d'aujourd'hui. On pourra y verser ses bulletins de salaire, ses factures et tous les papiers personnels que l'on souhaite archiver. Alors que le courrier papier décline, remplacé par le mail, la Poste veut imposer un nouveau standard, celui de la boîte aux lettres sécurisée électronique. Et vise à terme, immodestement, «65 millions de clients».

La valise virtuelle

Réserver son coffre-fort se fait en deux clics et trois minutes. Nom, prénom, date de naissance. Il faut donner aussi son adresse postale : c’est dans sa vraie boîte aux lettres que l’on reçoit, sous quarante-huit heures, son code confidentiel. Digipost propose trois services, accessibles sur Internet depuis n’importe quel endroit du globe. On peut d’abord se faire envoyer des documents personnels authentifiés. Des bulletins de salaires, des relevés de comptes bancaires, des factures, tous documents ayant une valeur légale et que la Poste s’engage à conserver pendant la durée requise.

Digipost se double, en outre, d’un espace d’archivage personnel. Chacun peut scanner les documents de son choix (avis d’imposition, pièces d’identité, preuves d’achats…) et les confier au coffre-fort. Troisième service, l’ouverture d’espaces de partage avec des tiers, (agent immobilier, banque…) pour mettre à l