C’est insoutenable. Savez-vous que la crise a également touché nos animaux de compagnie ? Les vétérinaires vous le confirmeront, ils ont en bien souffert, eux aussi. Cela voudrait dire - est-ce possible ? – que la santé et le bien-être de nos chers petits protégés auraient pâti de restrictions économiques ? Imaginez : vous êtes un citoyen ordinaire, urbain, donc passablement ignorant de la chose animale, que vous ne fréquentez jamais qu’à la télé ou dans votre assiette. Vous rigolez doucement de ceux qui vénèrent leur animal, le dorlotent, dépensent une fortune pour lui, lui parlent, etc.
Mais la vie est moqueuse et sur un admirable coup de folie, vous avez subitement fait l’acquisition d’un chiot, ou d’un chaton, comme on achète un écran plat. Cela arrive. Vous n’avez aucune idée de la suite, mais de prime abord, c’est mignon et ça a l’air simple. Vous appliquez le principe de précaution : vaccination, vermifugation, identification électronique. Alimentation équilibrée et garantie (croquettes industrielles du vétérinaire). Vous êtes en paix. Serein. Tout se passe bien.
Lexomil et chocolat
Soyons malicieusement pessimistes et postulons que vous n’ayez pas du tout de chance. Que la peste soit avec vous. Que va-t-il se passer alors? Vous vivez normalement. Innocemment. Vous laissez traîner vos affaires, vos caleçons, chaussettes, votre Lexomil.
Et là c’est que tout commence en général. Oui un chaton, un chiot avale n’importe quoi. D’abord une chaussette, un lacet, puis la semaine suivante des compri