Marre de Bouygues ? Saoulé d’Orange ? Envie de divorcer d’avec SFR ? Pourquoi ne pas tenter le MVNO ? Quatre lettres encore confidentielles pour Mobile Virtual Network Operator. Tels le coucou, volatile qui pond dans le nid d’autrui, ces opérateurs virtuels nichent dans les tuyaux des autres : ceux qui ont construit leur propre réseau. Après des débuts laborieux, cette petite dizaine d’opérateurs virtuels crée aujourd’hui la surprise avec des tarifs plus légers et surtout des formules moins embrouillées. A l’instar de la Poste Mobile, le dernier-né des opérateurs virtuels qui dévoile aujourd’hui ses services bien réels.
Que proposent-ils ? C'est un peu comme la Logan dans l'automobile, ou Ryanair pour l'aérien : des offres dépouillées, avec facturation des suppléments. Leur service est basique : de la voix, des SMS et, depuis peu, Internet illimité. Ils s'appellent Sim +, Simyo, Auchan Telecom, Prixtel… Lancés en 2004, les opérateurs mobiles virtuels qui ciblaient les petits consommateurs, ont longtemps vivoté (2,79% de part de marché en février 2007), avant d'émerger aujourd'hui. Virgin, le premier à sortir du lot, annonce près de 2 millions de clients, talonné par NRJ (près d'un million). C'est peu, face aux 63,5 millions de mobiles en circulation. N'empêche, la petite bande de MVNO a réussi à rallier à la fin du premier trimestre près d'un abonné sur dix. Le premier séisme s'est produit en janvier. Et tous les MVNO, à l'instar de Patrick Gentemann, le patr