C'est une émission de radio qu'on peine à entendre. Mardi 14 juin, à 14 heures, Jean Lebrun parle des Grecs dans son émission, la Marche de l'histoire, sur France Inter. Il a du mal, c'est un peu rauque, parfois on dirait qu'il ne va pas finir sa phrase. Il revient du festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, n'en ajoute pas davantage. On devine qu'il a là-bas attrapé un bien mauvais rhume. Le voilà, Jean Lebrun, qui raconte ça dans le poste : «Les Grecs pompent, écopent […] et sentent l'antihellénisme.» Lui aussi, il pompe, écope, pour faire passer le filet de voix qui lui reste. Heureusement, son invité arrive, il s'appelle Constantin, et il va bien l'aider. La journaliste qui présente le flash d'information lui conseille d'aller se soigner. Elle lui donne le remède, une infusion à la sauge, et on sent qu'elle en rit, de cette extinction.
Jean Lebrun s'étouffe. Le même jour, Stéphane Gatignon, maire écolo de Sevran, s'étrangle sur France 3, à 22 h 33. Alors qu'il évoque le sujet qui le préoccupe, la dépénalisation du cannabis, il est pris d'une quinte de toux. Il bredouille un «je suis désolé», la journaliste lui répond : «Il n'y a pourtant pas de fumée sur ce plateau.» Derrière lui, une image apparaît à l'écran, c'est un gros pétard… On n'entend de Stéphane Gatignon que sa toux. On ne se souvient pas de ce qu'il a pu dire, et il se remet à tousser. Sa dernière phrase, c'est «je suis confus». Sur la Toile, un commentateur lâche