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Libération
PORTRAIT IMAGINÉ (2/10)

«Des tiramisus, on en cuisinera d’autres»

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Le monologue intérieur, facétieux et fallacieux, de Martine Aubry.
publié le 18 août 2011 à 0h00
(mis à jour le 18 août 2011 à 9h54)

Des Monologues très fictifs. Pour cette série d’été, Libération s’est aventuré dans les têtes de dix présidentiables français et leur a prêté des monologues intérieurs totalement fantasques, facétieux et fallacieux. Aujourd'hui: Martine Aubry.

Et merde, j’ai pas de jeton. Pas de pièce d’un euro non plus. Si on me laissait faire les courses plus souvent, aussi. Foutez-moi la paix, je leur dis, allons à l’essentiel. Mais non ! Y a toujours quelque chose, comme l’autre, là, je sais même plus son nom, qui m’appelle juste pour me cirer les pompes. Maintenant, je me retrouve à réclamer de la monnaie à l’accueil alors qu’avant, mes jetons de chariot, je les oubliais jamais.

Ça doit être ma tumeur au cerveau. Mais si, ce cancer monstrueux que vous cache Martine Aubry, la candidate islamiste alcoolique et homosexuelle. Ben oui, vous saviez pas que quand elle a un coup dans le nez, avec sa copine Marylise, eh bien… On raconte même que son mari, l’avocat halal, est à deux doigts de lui faire porter le voile ! Bande d’imbéciles. Le pire c’est que vous seriez drôles, si vous n’étiez pas si cons.

Bon, qu’est-ce qu’il nous faut : des côtelettes d’agneau pour le barbecue, une laitue, un concombre et des tomates pour la salade, un bon brebis et puis, en dessert, de quoi faire un tiramisu. Jean-Louis va être ravi. Il a beau prétendre que le sien est meilleur, il adore mon tiramisu. Quand j’y pense, je crois que ce que je préfère, ce sont les plats pas