Elle vous a manqué et, pauvre de vous, vous ne le saviez pas. Notre écolo névrosée parisienne, aussi dépravée et alcoolique que Bridget Jones mais plus contraignante que le protocole de Kyoto (ce qui est relativement facile, notez), reprend du service. Normal, c’est la rentrée et elle ne vous laissera pas replonger dans vos vieilles habitudes de gros dégueulasses.
Troupeau. Même s'il reste deux semaines de vacances, Bridget Kyoto a turbiné sous les orages d'été pour vous proposer le nec plus ultra de la geste écologique. La voilà regonflée à bloc, calculette de carbone et ciseaux de ligature en mains. La rentrée, pour Bridget, c'est une farandole de cauchemars : des vapeurs de dioxyde de carbone qui recolonisent les villes, des rayons de supermarchés envahis d'enfants sautillants, et des collègues de travail qui arborent un teint carotte lourd en sous-entendus carbonés (ils ont visiblement pu partir loin, hors de portée du ciel français, et ont répandu, de fait, des tonnes de CO2 dans leur sillage).
A chaque rentrée ses tendances. Pour la version 2011, impossible de passer à côté de la consommation collaborative. Quésaco ? Pour faire simple : «Tout ce qui est à moi est à toi, petit scarabée.» Je n'achète plus, je loue, j'emprunte, je taxe, je partage, je fabrique… «La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs», explique le site lancé