Une fois le mariage passé, plutôt que de condamner robe et smoking à la housse en plastique à perpétuité, certains jeunes mariés s'accordent un trash the dress. Un quoi ? Littéralement, un «salopage de robe», une séance photo pour laquelle on remet sa tenue d'apparat pour se faire flasher sans pièce montée, ni invités, histoire d'en profiter, et de rigoler, une dernière fois.
Le but de la séance ne se résume pas à la destruction d'une robe-meringue, il s'agit avant tout d'écorner le sacro-saint album de mariage truffé de clichés imposés. «Les photos pendant le mariage sont destinées à capturer l'émotion de la journée, explique Barbara Samson, photographe de mariage convertie au «TTD». A l'inverse, pendant un trash the dress, les mariés sont libres de faire ce qu'ils veulent, sans le souci du timing et sans même être obligés de sourire.» Certains couples la jouent ultra glamour, ambiance baisers passionnés et robe détrempée dans l'écume de mer, et n'hésitent pas à faire refaire le maquillage et le chignon du jour J. D'autres se vautrent dans l'option cracra. Dans la boue, sur un bus, à plusieurs dans un chariot d'hypermarché, couverts de peinture, dans les rayonnages d'une supérette ou dans une usine désaffectée… «Pendant toute la journée du mariage, on a la trouille de faire une tache, un trou, ou qu'un des invités marche sur la robe, raconte Virginie, accro aux TTD et photographiée en train de se rouler dans des feuilles mortes, rangers et