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Cette nuit, on est passé à l'heure d'hiver

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Ce dimanche à 3 heures du matin, il était 2 heures. Imaginé après la crise pétrolière de 1973 - en place depuis 1976 -, le système devait permettre de réaliser des économies d'énergie.
Dans la nuit de samedi à dimanche la France, ainsi que les autres pays de l'Union européenne, reculeront leurs horloges d'une heure pour revenir à l'heure d'hiver, un dispositif qui semble globalement bien accepté mais dont les opposants ne désarment pas. (© AFP Jeff Pachoud)
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publié le 29 octobre 2011 à 20h02
(mis à jour le 30 octobre 2011 à 9h22)

Dans la nuit de samedi à dimanche la France, ainsi que les autres pays de l'Union européenne, reculeront leurs horloges d'une heure pour revenir à l'heure d'hiver, un dispositif qui semble globalement bien accepté mais dont les opposants ne désarment pas.

En place depuis 1976 dans l'Hexagone, le changement d'heure à l'automne fournit fin octobre une heure de sommeil de plus, pour rattraper celle perdue fin mars.

Dimanche à 3h (heure d'été) en France, il sera 2h (heure d'hiver). Le décalage par rapport à l'heure GMT se réduira à + une heure pour les cinq prochains mois, contre GMT+2 de fin mars à fin octobre.

Imaginé après la crise pétrolière de 1973, le système devait permettre de réaliser des économies d'énergie, en faisant coïncider les horaires d'activités avec l'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.

Selon une évaluation de l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie (Ademe), à l'horizon 2030, le gain global réalisé sur l'éclairage pourrait atteindre 340 GigaWattHeure (GWH) par an en France. S'y ajoute un gain de 130 GWH sur les usages thermiques comme le chauffage et la climatisation. «L'évaluation a tenu compte du passage aux ampoules à basse consommation», les seules qui seront en vente à partir de 2012, précise Eric Vidalenc, économiste à l'Ademe. Il reconnaît que les gains en matière d'éclairage «représentent un impact assez limité.»

«Invention technocratique»

Mais le changement d'heure, «qui est une mesure globalement bien accepté