La Journée de la gentillesse en entreprise, c'était hier (1). En amont, le mensuel Psychologies organisait mercredi une table ronde sur ce thème : «La bienveillance au travail, une solution en temps de crise». Voici quelques morceaux choisis.
«Bruno, dans quel état avez-vous trouvé votre entreprise il y a trois ans ?» demande Arnaud de Saint Simon, directeur de Psychologies.«Bruno», c'est Bruno Mettling, directeur des ressources humaines du groupe France Télécom Orange, disons, euh, en pointe sur les questions de stress, souffrance et suicide. «Bruno» bredouille des réponses : entreprise en «perte de repères», nécessité de «libérer la parole». Appliquer des «principes managériaux» : insister sur la «qualité de relations humaines interpersonnelles : bienveillance, écoute, respect».
«Quelle crédibilité avez-vous eue ?» hasarde un participant à la table ronde. «Dans les moments de désarroi, il y a une volonté commune de reconstruire», avance «Bruno». Il a aussi fallu former les managers à «repérer les situations de souffrance». La gentillesse, c'est donc repérer ceux qui vont mal. C'est un début.
Mais voilà Christian Charpy, directeur de Pôle Emploi. La dernière fois qu'on a entendu parler de lui, c'était lors d'une prise d'otages dans le XIe arrondissement de Paris. «Que se passe-t-il à Pôle Emploi ?» lance «Arnaud».Entre le premier trimestre 2010 et