C’est la journée de quoi aujourd’hui déjà ? De la tolérance ? Du lavage des mains ? Du blog ? Ou de l’herpès ? Non, c’est la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
Du jeu vidéo à la prostate, en passant par la maladie d’Alzheimer, chaque cause, petite ou grande, universelle ou farfelue, a désormais son jour, au cours duquel le monde entier se rassemble pour sa défense. A force de se mobiliser, le calendrier n’est pas loin d’exploser, le pauvre. Sur les 365 jours qu’il compte, près de 240 sont squattés par ces «journées de quelque chose». Qui en chasseraient presque les sacro-saints de l’éphéméride.
Niveau thèmes, ça varie pas mal. Il y a celles plutôt dépistage et prévention, comme les joyeuses Journées de l’ostéoporose, du diabète ou de la prostate. Les environnementales (montagne, climat…), pour sensibiliser sur le sauvetage de la planète. Les déprimantes : réfugiés, orphelins du sida, misère. Ou encore les culpabilisantes : sans achat, sans cigarette, sans téléphone portable, sans Facebook…
Psoriasis. Et ce n'est pas près de s'arrêter : chaque année apporte ses nouvelles vingt-quatre heures pour sensibiliser sur le chant choral, la douleur, les toilettes, le pied ou les gauchers. En 2010, la toute nouvelle journée de la procrastination venait se greffer à l'almanach surchargé. En 2011, c'est la Journée de célébration mondiale de la radio (oui, oui, le transistor), lancée par l'Unesco, qui pointe son nez sur l'agenda.
On imaginerait v