On les appelle quatrellistes ou quatrelleurs. Ce sont des fans de la 4L. Certains ont même créé le 4L-R6 Club de France. Témoignages.
«Ça s'embourbe jamais, même dans la neige»
Laurence, 42 ans, une fourgonnette
«Mes parents nous avaient offert, à mon mec et moi-même, cette 4L fourgonnette blanche pour nos premières vacances ensemble. C’était notre camping-car, on a fait le tour de la France avec. On avait installé un matelas à l’arrière, mais mon mec qui est musicien avait aussi embarqué deux guitares, des amplis, une basse… C’était super, on s’en servait comme d’un 4 x 4, ça va partout une 4L : sur la plage, dans les champs, ça ne s’embourbe jamais, même dans la neige. Dès qu’on voyait un endroit sympa pour s’arrêter, on campait. On s’est souvent fait réveiller par des fermiers, des flics… Parfois aussi, au petit matin, mon mec mettait les gaz pendant que je finissais ma nuit à l’arrière et me réveillait une fois garé devant un café. En ville, c’était extra aussi. Quand on retrouvait notre 4L coincée trop serré entre deux voitures, plutôt que de manœuvrer à l’infini, on appelait des passants en renfort et on la soulevait pour la mettre sur la rue : fastoche ! Cette 4L, c’était comme une bonne copine qui ne fait jamais faux bond. On l’a revendue deux ans plus tard, trois fois moins cher, ma mère tirait la tronche. Mais, à Paris, notre 4L avait souffert. Des gens l’avaient taguée et, à partir de là, d’autres lui manquaient de respect. Evid