Avouons-le, on en a bavé - pas vous ?-, cette année. Alors c'est en musique qu'on l'achèvera, une bonne fois pour toutes. Envoyez-nous Lou Reed plus vite que ça. Pour le grand soir, le dernier de 2011, on a bien l'intention de marcher-du-côté-sauvage, une coupe de champagne à la main. 22 heures : échauffement des chevilles sur One step beyond de Madness. C'est bon, ça. On passe aux genoux avec un remix de Shame on you à fond les baffles, histoire que ça crépite comme du vinyle. Un petit coup de pogo-pogo pour les articulations. Et c'est parti pour la tête. Là, ça shake sec les cervicales avec Rock this town des Stray Cats. Oupsch, fait déjà chaud. Vite, une autre coupe. Si seulement on était au soleil à siroter des noix de coco en demandant à Dionne Warwick «Do you know the way to San Jose ?» Douce mollesse.
Il est déjà 22 h 30, place au sirupeux. Leonard Cohen entonne I'm your man. Oh ! yes. Petite faiblesse. C'est le moment de ressortir de la discothèque C'est extra de Léo Ferré qu'on avait presque oublié. Puis, éteindre l'halogène et allumer une bougie pour Madame rêve de Bashung. Là, ça plane très haut. On cloue des clous sur les nuages. Et, comme Marilou, prête à s'endormir sous la neige, on fait des volutes de sèches. Stop. Ou encore ?
23 heures. Pour une lente remontée à la surface, on s'accroche à Hotel California. Il est grand temps de faire l'inventaire du dressing. Pendant que