C’est l’autre sport d’hiver. Celui qui, après l’orgie consumériste de Noël, parvient encore à réveiller, chez nombre de Français, l’envie de faire chauffer la carte bancaire. Bref, aujourd’hui commencent les soldes (à 8 heures du matin pétantes) qui s’achèveront le mardi 14 février, jour de la Saint-Valentin.
Comme chaque année, le gros de la troupe (55%) attaquera le ravitaillement dès les premiers jours, dont 18% ce mercredi, 17% le jeudi ou le vendredi et 20% le premier week-end, selon un sondage Ipsos pour le Conseil national des centres commerciaux (CNCC). A croire que les soldes restent un événement. C'est bien le cas, comme le montre une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc). Mais à quelques évolutions près. Le Crédoc souligne que, crise oblige, les soldes sont devenus pour 56% des Français «une nécessité pour leur budget plutôt qu'un plaisir». On assiste également à un effritement des achats d'articles soldés sous l'effet des nombreuses périodes de promotions qui se succèdent dans l'année, en boutique et sur le Web, et sous la multiplication des collections (certaines marques en réalisant jusqu'à douze par an), qui pousse les enseignes à pratiquer des rabais pour déstocker.
Mais qu’importe les bémols quand on est pris de fièvre acheteuse. Histoire de garder ses nerfs dans la queue aux caisses, petit quiz de circonstance. Révision générale avant liquidation du stock.
1. De quel sexe sont les soldes ?
A. féminin.
B. masculin.
C. neutre.