Il y a tant de festivals d’été ! Chacun a sa formule. Comment ne pas figer une recette ? Depuis six ans, la Design Parade de Hyères pratique d’inventifs pas de côté. A partir d’un tronc commun, une monographie et un concours offert à dix jeunes créateurs, la manifestation se ramifie.
Organisée à la Villa Noailles moderniste transformée en centre d'art, la 7e édition de ce festival a rhizomé vers la Villa Gandarillas (lire ci-dessous), vers l'ancienne maison des jardiniers transformée en résidence d'artistes. Un work-shop «Savoir-faire et modernité» donne ses premières conclusions (lire ci-dessous). Avec la Tour des Templiers, un fil est tendu à la photographe Morgane Le Gall (lire ci-dessous). L'espace d'art du Moulin de la Vallette valorise Sébastien Cordoléani qui tord le cuir dans toutes les directions. Toutes ces nouvelles touffes ouvrent d'autres fenêtres de la Villa. Une orientation que l'on doit au directeur du lieu, Jean-Pierre Blanc, qui entre passion, pragmatisme, affirmation d'une famille de créateurs et de mécènes, défend cet esprit «laboratoire» en marche.
Gommes. C'est Julie Richoz, née en 1990, diplômée de l'Ecal (Ecole cantonale d'art de Lausanne) qui a remporté le grand prix 2012 du concours. Des outils de bureau qui récupèrent gommes et crayons à la manière d' un ramasse-miettes, des plateaux aux motifs délicats en bouleau, et surtout des coupes évanescentes, en acier inox découpé à l'acide, créent un ensemble de solides pièces fra