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Libération

De la tour au nuage, la saga des bureaux

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publié le 13 février 2013 à 21h06

Il y a 52 millions de mètres carrés de bureaux en Ile-de-France, soit le plus grand parc européen. Avec l’exposition «Work in process» au Pavillon parisien de l’Arsenal, le directeur, Alexandre Labasse, réhabilite ces locaux mal aimés car rimant avec taux de rendements du travail ou produits financiers. Mais ces édifices marquent leur temps, racontent une histoire.

En cent ans, passage de l'ère industrielle au tertiaire, se sont succédé différents vocabulaires liés aux manières évolutives de travailler. L'architecte américain Frank Lloyd Wright, bâtisseur de la célèbre tour Johnson Wax (1936-1939) déclarait : «Si vous leur permettez d'être fiers de ce qui les entoure, cela se révélera du meilleur effet pour la production !» Par ailleurs, les bureaux ont toujours fait, bien ou mal, la ville et impliqué des transports, avec tous les dégâts des déplacements que l'on connaît.

De la luxueuse Société générale de 1905 qui investit un îlot entier à l'Opéra, on passera plus tard à l'urbanisme vertical, comme à la Défense, avec des bureaux en open space, gros morceau de l'exposition, des réhabilitations des «vieux» buildings aux gratte-ciel en projet. La rénovation de ces bâtiments, plus aux normes, est l'un des prochains grands chantiers, comme celui de Franklin Azzi dans le VIe arrondissement à Paris, pour 2014, avec le promoteur Cogedim. On se glissera aussi dans le modèle Silicon Valley des petites entreprises d'employés connectés.

Au XXIe sièc