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Libération

Les ventes des pilules de 3e et 4e génération chutent

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publié le 30 mai 2013 à 22h26

Le message sur les risques liés à l'utilisation des pilules de 3e et 4e génération est bien passé. Et de façon plutôt spectaculaire. La chute libre des ventes de ces contraceptifs observée depuis le début de l'année, s'est encore accélérée au mois d'avril. Selon un bilan de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la baisse a été de 44% en avril 2013 par rapport à avril 2012. Depuis décembre 2012, c'est en tout 26% de ventes en moins. «Ces résultats vont dans le sens d'une minimisation des risques», souligne Mahmoud Zureik, responsable de la pharmacovigilance au sein de l'agence.

Pointées du doigt pour les risques de thromboses veineuses, ces pilules ne sont plus remboursées par la Sécurité sociale depuis fin mars et ne sont plus prescrites en premières intentions. Le rééquilibrage porte ses fruits : c'est, depuis le début de l'année, un véritable changement de donne dans le paysage contraceptif français. Jusqu'à fin 2012, les pilules de 3e et 4e génération étaient utilisées par plus de la moitié des femmes sous pilule. Désormais, les pilules de 1ère et 2e génération, dont les ventes ont augmenté de 28% en avril 2013 comparé à avril 2012, représentent 71% des ventes des contraceptifs oraux.

Au total, les femmes n'ont pas cédé à la panique. La baisse des ventes de pilules, toutes générations confondues s'est limitée à 2,8% entre décembre 2012 et avril 2013. Cela a profité à d'autres moyens co