Menu
Libération
Série

La rubrique des chiens nécrosés

Article réservé aux abonnés
ça va ça vient. L’Amibox promet un accueil éternel à nos animaux domestiques.
publié le 11 août 2013 à 19h06

Jacques Dambron est de la race des inventeurs foudroyants. Dès qu’un problème débarque, il se creuse les méninges et hop, eurêka, coup de génie.

Par exemple : un jour de ciel gris, en 2002, son chien Bilou meurt. Un cocker. Triste histoire. Jacques Dambron voulait enterrer Bilou mais rien ne faisait l'affaire. «Je n'ai pas trouvé de réceptacle, je l'ai enveloppé dans son plaid. C'était triste», expliquait-il à Libé après le drame. Avec l'énergie de l'endeuillé, il lance l'Amibox : le cercueil pour animaux.

Brevet. Le principe est simple, c'est comme pour les humains sauf que la boîte est plus petite (à voir pour les cadavres de Saint-Bernard) et qu'elle évite le chêne et l'acajou. Onze ans après le lancement, l'inventeur se souvient : «Je commercialisais des boîtes pour pièces anatomiques à l'époque, des boîtes pour recueillir les membres amputés, un bras, une jambe. J'ai appelé ça l'Anatbox. Je m'en suis inspiré pour le cercueil. J'ai déposé le brevet et tout de suite j'ai été appelé par des Anglais. Ils sont férus de petits animaux là-bas, les souris et tout, ils sont fous de ça !»

A quoi ressemble une Amibox ? Imaginez un cercueil Ikea, à assembler entre deux sanglots sur le tapis du salon. Ni clou ni vis, les quatre planches s’emboîtent. Ensuite, à moins de vouloir creuser dans le potager la sépulture de Riri, Fifi ou Loulou, il vous faut un cimetière. Pourquoi pas Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ? Asnière