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Libération
Critique

Des spaghettis à l’ail aux tagliatelles à l’encre

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publié le 25 septembre 2013 à 18h56

Les Italiens disent reconnaître un bon restaurant à ses pâtes con pomodoro ou à ses spaghettis à l'ail, piment et huile. Des recettes simplissimes, mais qui, réussies, révèlent la qualité des produits et la main du chef. Le livre d'Amanda Taberer, Naples, Capri, Sorrente, recettes de la côte amalfitaine, n'hésite pas à placer sur la carte ces simples plats. Et à indiquer par le menu la marche à suivre. Ainsi, dit-elle, comme le sait tout bon Italien, il faut toujours garder un peu de l'eau de cuisson des spaghettis pour bien lier la sauce. Et le choix des pâtes est tout aussi déterminant. Amanda Taberer, une Australienne apparemment tombée amoureuse d'un Italien, de Positano et de la cuisine locale (dans cet ordre), raconte ses découvertes à travers les chefs de cette région. Ces cuisiniers ne sont pas cachottiers. Les frères Proto, propriétaires de l'Arsenale, qui domine la mer à Maiori au nord de Naples, donnent ainsi leurs recettes des spaghettis à l'ail déjà citées, mais aussi des boulettes à l'ancienne aux noix et aux anchois, ancêtres des gnocchis. Un mélange de sucré et salé typique de la cuisine italienne méridionale.

A lire aussi, Erika Villani. Ce livre rend largement justice aux cuisinières. Encouragée par le chef vedette britannique Jamie Oliver, Erika cuisine avec sa mère, Raffaela, dans un petit village de la côte amalfitaine. Elle confie ses recettes de cabillaud rôti aux palourdes et aux petits pois, du risotto au potiron et des tagliatelles