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Libération
Témoignage

«Dans un an ou deux, on se dira peut-être que c’est bien»

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Christophe Pommie. Une fille en CM1 à Paris.
publié le 1er octobre 2013 à 19h46

«Cette histoire de changement de rythme, je trouve que c’est un peu beaucoup de bruit pour rien. En termes d’organisation pour ma femme et moi, ça ne change rien. Et pour notre fille, qui est en CM1, cela se résume finalement à finir le travail scolaire plus tôt le mardi et le vendredi. Et du coup, pour compenser, à aller en classe le mercredi matin. Ça, pour elle, cela fait une différence. Comme nous avons la chance d’exercer des métiers qui nous permettent d’organiser notre temps, elle n’avait pas l’habitude de devoir se lever le mercredi pour aller au centre de loisirs. On la gardait. Elle en profitait pour dormir plus tard. Et on faisait tranquillement les devoirs. Là, elle a des devoirs à faire le mardi soir pour le lendemain, et à nouveau le mercredi pour le jeudi. Je la trouve plus fatiguée que l’an passé à la même période. Mais cela ne fait que trois semaines que tout ça s’est mis en place. Il faut s’habituer. Si ça se trouve, dans un an ou deux, on se dira que c’est bien, et on aura oublié la semaine de quatre jours.

«En revanche, les ateliers qu’on leur a proposés en remplacement des cours ne sont pas terribles. Ma fille n’a eu que ce qui restait, en l’occurrence un atelier "Nature, ville et biodiversité" où il est surtout question de tri des déchets… Il y avait un atelier science, mais là ils font essentiellement des avions en papier… Nous compensons avec des cours de danse et de théâtre en dehors du système scolaire. Nous le pouvons. Mais je trouve dommage que not