Menu
Libération
A SUIVRE

Drogues : ce qu’il faut apprendre en substances

Article réservé aux abonnés
«Libération» s'associe au Global Drug Survey 2014 conduit dans 17 pays, qui jauge votre consommation via un questionnaire.
Quelque 40 000 personnes ont déjà répondu à ce questionnaire. (Photo David McNew. Getty Images/AFP)
publié le 25 novembre 2013 à 19h56
(mis à jour le 26 novembre 2013 à 10h35)

C'est une enquête fouillée sur les usages de drogues, licites ou non, à laquelle Libération s'associe. La «Global Drug Survey 2014» (GDS) vient de démarrer, tout le monde peut y participer (sur le site dédié) jusqu'au 20 décembre, de façon anonyme et confidentielle. Son but ? «Donner la parole à ceux qui connaissent le mieux les drogues : les consommateurs», explique Adam Winstock, le psychiatre londonien à l'origine du questionnaire lancé dans 17 pays. L'enquête étant basée sur une participation volontaire et non sur un échantillon déterminé, elle ne délivrera pas de résultats représentatifs. Mais elle donnera une idée des pratiques, loin des tabous, des fantasmes et des préjugés.

«Plaisir». La GDS veut récolter «des faits, pas des opinions» sur les usages, afin d'informer tout le monde, à commencer par les consommateurs, et les aider à mieux gérer leur vie et leur santé. L'objectif n'est pas de les faire arrêter. «La plupart des gens qui boivent de l'alcool ou consomment des drogues ne deviennent pas dépendants et n'ont pas de problèmes importants, explique Winstock. Dans leur grande majorité, ils ne consomment pas pour régler un problème physique ou émotionnel, mais pour faire des expériences, souvent plaisantes.» Or, poursuit le psy, «ne parler des drogues qu'en termes de dommages fait que beaucoup d'usagers débranch