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Libération

Un bracelet pour marcher la main dans la main

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Sport. Un podomètre connecté compte en points les calories à griller. En partageant ses scores sur les réseaux, la motivation est assurée.
publié le 3 janvier 2014 à 20h26

A première vue, ce discret bracelet en silicone noir vendu dans la très hype boutique parisienne Colette a l’air tout à fait inoffensif. Mais quand on appuie sur le petit bouton du Nike + FuelBand SE (tel est son nom), il révèle sa vraie nature : surprise, c’est un podomètre ! Des LED rouges et vertes s’illuminent et des chiffres indiquent combien de points on a dépensé dans la journée. Pour la bonne ambiance, on ne compte pas en calories - même s’il est possible de voir combien on en a grillé - mais en «points», avec un objectif que l’on définit au préalable sur le site de Nike. Par exemple, quand on est bien portant et pas trop vieux, Nike recommande de viser les 3 000 points par jour. Si on y parvient, on est récompensé par un petit feu d’artifice clignotant : «GOAL !» s’enflamme le bracelet. Mais en une semaine de métro-boulot-dodo, on n’a jamais réussi à atteindre notre but, même si on a frôlé les 2 800 après la balade dominicale.

Ce bracelet n'est pas censé donner mauvaise conscience, mais «motiver [son] utilisateur partout et tout le temps». On peut gratter quelques points en lui indiquant qu'on attaque un effort physique statique qu'il n'est pas capable de sentir, comme les abdos ou le vélo. La bête est reliée par Bluetooth à un iPhone 4S ou plus moderne (pas de compatibilité avec les autres mobiles, mais on peut se brancher par câble USB sur un ordinateur pour mettre à jour ses données). On peut ainsi partager ses résultats avec non seulement Facebook et Twi