Les pressés ont dégainé fissa leur visa mercredi à 8 heures pétantes. La foule devrait enchaîner ce week-end, tandis que les mollassons auront jusqu’au 11 février. C’est rituel, habituel, voici revenue la valse des soldes. Marronnier que le journaliste se doit d’effeuiller pendant que le lecteur met la main au portefeuille. Pourra-t-on un jour solder ce futile sujet (quoique) ? Pas sûr, tant l’air du temps est aux promos, rabais, avant-soldes, bonnes affaires, braderies et on en passe. Alors, histoire d’être au top dans les rayons, petite révision des basiques du rabais. Et, avec nous, pas de chichi, y en aura pour tout le monde.
R comme Ruée
Nonobstant l’orgie de Noël, le Français, comme à l’accoutumée, a bien l’intention de se goinfrer de prix cassés. De même que le sondeur, toujours friand de ce genre d’événements qui lui permet de ramener sa science de la prévision. Ainsi, 95% des Français ont l’intention de faire les soldes, clame ainsi une étude LH2 (réalisée entre le 2 et 4 décembre pour Bons-de-reduction.com). Enorme. Houla, on se calme, répond-on chez Ipsos dans un sondage réalisé pour le Conseil national des centres commerciaux (entre les 13 et 17 décembre). Ainsi l’institut n’a-t-il recensé que 74% de Français prêts à se jeter sur les rabais (alors qu’ils étaient 85% en 2011). Et encore pas trop vite : la moitié d’entre eux seulement compte partir à la chasse dès la première semaine. Histoire de réconcilier tout le monde, chez Ifop (pour Spartoo, sondage réalisé du 27 décembre